Actualités
Rencontres HumanIA en Avignon 2019Avignon Université, le Laboratoire Biens, Normes, Contrats (LBNC) et le Laboratoire Informatique d’Avignon (LIA) accueilleront les
Rencontres HumanIA en Avignon 2019
26, 27 et 28 novembre 2019
Les Rencontres permettront de partager réflexions et travaux liés à l’intelligence artificielle, dans une perspective humaniste et multidisciplinaire.
Conférences et ateliers s’intéresseront aux questionnements sociétaux associés au développement des applications de l’intelligence artificielle.
Les membres d’HumanIA sont invité.e.s à partager leurs travaux sous la forme de posters ou de courtes présentations (diaporama de 2 à 4 pages) à envoyer à humania (at) uqam (point) ca .
La forte implication dans les Rencontres de plusieurs facultés d’Avignon Université permet d’envisager de belles collaborations à venir!
Consulter le programme court et le programme complet.
S’inscrire aux Rencontres.
Conférence en éthique de l’IA

Mercredi 27 novembre 2019, 4-6 PM, UQAM
Avi Goldfarb
Ellison Professor of Marketing, Rotman School of Management
The Simple Economics of Artificial Intelligence
Animation: Peter Dietsch (Département de philosophie, Université de Montréal)
Recent excitement in artificial intelligence has been driven by advances in machine learning. In this sense, AI is a prediction technology. It uses data you have to fill in information you don’t have. These advances can be seen as a drop in the cost of prediction. The framing generates some powerful, but easy-to-understand implications. As the cost of something falls, we will do more of it. Cheap prediction means more prediction. Also, as the cost of something falls, it affects the value of other things. As machine prediction gets cheap, human prediction becomes less valuable while data and human judgment become more valuable. Business models that are constrained by uncertainty can be transformed, and organizations with an abundance of data and a good sense of judgment have an advantage.
Avi Goldfarb is the Rotman Chair in Artificial Intelligence and Healthcare, and Professor of Marketing, at the Rotman School of Management, University of Toronto. Avi is also Chief Data Scientist at the Creative Destruction Lab, Senior Editor at Marketing Science, and a Research Associate at the National Bureau of Economic Research. Avi’s research focuses on the opportunities and challenges of the digital economy. Along with Ajay Agrawal and Joshua Gans, Avi is the author of Prediction Machines: The Simple Economics of Artificial Intelligence (www.predictionmachines.ai) and editor of the NBER book The Economics of Artificial Intelligence: An Agenda.
Information et inscription ici ou écrire à Aude-Marie Marcoux
Avi Goldfarb is the Rotman Chair in Artificial Intelligence and Healthcare, and Professor of Marketing, at the Rotman School of Management, University of Toronto. Avi is also Chief Data Scientist at the Creative Destruction Lab, Senior Editor at Marketing Science, and a Research Associate at the National Bureau of Economic Research. Avi’s research focuses on the opportunities and challenges of the digital economy. Along with Ajay Agrawal and Joshua Gans, Avi is the author of Prediction Machines: The Simple Economics of Artificial Intelligence (www.predictionmachines.ai) and editor of the NBER book The Economics of Artificial Intelligence: An Agenda.
Information et inscription ici ou écrire à Aude-Marie Marcoux

Le 18 octobre 2019 de 14:00 à 17:00
UQAM, Pavillon DeSève, Salle des Humanités, DS-1950
Pour cette deuxième édition des Ateliers SociologIA, le CIRST est heureux d’accueillir les conférencières Marie-Jean Meurs et Marie-Ève Maillé. Une table ronde réunissant Éric Lacourse, professeur au département de sociologie de l’Université de Montréal, et Dominic Martin, professeur au département d’organisation et ressources humaines à l’ESG-UQAM, suivra les conférences.
L’événement est gratuit et ouvert à tou.te.s.
14h | Conférence de Marie-Jean Meurs
Professeure au département d’informatique, UQAM et coordonnatrice d’HumanIA
Titre: Intelligence artificielle, interdisciplinarité et appropriation sociale
Résumé: Les récents développements de l’intelligence artificielle (IA) ont remis la discipline sur le devant de la scène médiatique. Comme pour toutes les technologies prometteuses et potentiellement lucratives, les attentes, craintes et promesses sont nombreuses et parfois éloignées de la réalité tant scientifique que sociale.
Nous explorerons les concepts de base de l’IA – de l’apprentissage automatique en particulier- pour mieux comprendre en quoi l’appropriation sociale harmonieuse des technologies basées sur l’IA impose une démarche interdisciplinaire. Des exemples de projets en cours illustreront cette approche et en présenteront les défis, liés notamment à l’évaluation des performances et de l’impact potentiel des systèmes développés.
Proposition de texte : Gingras, Y., Meurs, M-J. (2018, 20 octobre). Promesses économiques ou économie de la promesse ?. Le Devoir.
15h | Conférence de Marie-Ève Maillé
Présidente Notre Boîte et professeure associée au Cinbiose, UQAM
Titre: Réflexions autour de l’évaluation des impacts sociaux
Résumé: Les grands projets de développement, qu’ils soient industriels ou liés à l’énergie ou au transport génèrent des impacts sociaux, c’est-à-dire des retombées positives ou négatives sur les différents milieux humains qu’ils concernent. Si on a établi des règles pour évaluer les impacts environnementaux, l’évaluation des impacts sociaux (ÉIS) laisse toujours place à une plus grande improvisation – quand elle a lieu. En effet, l’ÉIS est le parent pauvre de nos mécanismes d’évaluation des grands projets. Est-ce que le secteur de l’intelligence artificielle (IA) fait exception à la règle ? Quels liens peut-on faire entre l’ÉIS du secteur de l’industrie extractiviste et celle, naissante, de l’IA?
Proposition de texte: Esteves, A. M., Franks, D.& Vanclay, F. (2012). Social Impact Assessment: The State of the Art. Impact Assessment and Project Appraisal, vol. 30, p. 35-44.
Contexte des Ateliers SociologIA
Le CIRST, en collaboration avec la Faculté des sciences humaines de l’UQAM, est heureux de lancer les Ateliers SociologIA qui visent à réfléchir aux dimensions sociologiques de l’intelligence artificielle (IA), par une série de conférences regroupant des interlocuteurs et des interlocutrices provenant de divers horizons disciplinaires.
Alors que les éthiciens se sont emparés de la réflexion sur l’IA en l’envisageant sous l’angle de la responsabilité et de l’autonomie des systèmes « intelligents », un regard sociologique reste à poser sur cette technologie et le milieu qui en fait la promotion pour mettre en perspective ce qui relève de « l’économie de la promesse » et ce qui tient des dynamiques concrètes et des impacts réels de l’IA et de ses acteurs dans la société.
Bien que la locution « intelligence artificielle » (IA) fut consacrée lors d’un séminaire de recherche aux États-Unis en 1956, les avancées récentes permises par l’apprentissage profond – la reconnaissance de textes, d’images et de paroles, la prise de décision, etc. –, couplées à l’augmentation de l’accessibilité des mégadonnées et de la puissance des supercalculateurs, ont ramené l’IA dans l’actualité. Les nouveaux « algorithmes d’apprentissage » font miroiter des applications variées dans des domaines aussi divers que le jeu, l’art, le journalisme, l’éducation, la médecine, la justice, la politique, l’économie, etc. De plus, les modifications anticipées sur le plan de l’organisation du travail, voire de la société entière poussent même certains à prédire une Révolution industrielle « 4.0 ».
Puisque l’intelligence artificielle est devenue une réalité sociale, la sociologie doit s’en emparer et l’interroger. C’est l’objectif premier de cette série d’ateliers. Chaque semestre, deux ou trois présentations seront faites par des chercheuses et des chercheurs en sciences sociales et humaines, qui répondront, selon la perspective qui est la leur, aux questions suivantes : comment l’IA est-elle construite comme objet de recherche dans les différents domaines de spécialisation de la discipline et, plus généralement, dans les sciences sociales ? Quels thèmes retiennent l’attention des chercheurs ? Quels terrains empiriques investissent-ils ? Quels concepts et quelles méthodes sont utilisés pour aborder l’IA ? Quelle part est accordée à la rigueur scientifique, à l’expertise politique et à la critique sociale dans les réflexions sur cet objet ? Quelles sont les perspectives d’avenir de la recherche en sociologie de l’IA ?
Après de nombreuses villes telles que San Diego, Philadelphie, Portland et Austin, Montréal fait l’objet d’un nouveau livre de la série Innovate, publiée par la firme Global Village World. Innovate Montréal dresse un portrait de l’innovation montréalaise à travers quelque 130 organismes, entreprises et institutions de savoir. L’UQAM se démarque avec un texte signé par Catherine Mounier, vice-rectrice à la recherche, à la création et à la diffusion, et une section consacrée à quatre innovations sociales qui ont émergé de ses laboratoires. Abondamment illustré de photographies couleurs, l’ouvrage bilingue de 350 pages offre un tour d’horizon de tout ce qui bouge dans le domaine de l’innovation à Montréal.
Dans le chapitre consacré aux penseurs de l’innovation, Catherine Mounier présente l’innovation sociale comme étant inscrite au cœur même de la mission de l’UQAM depuis sa fondation en 1969. «Orientée vers l’entrepreneuriat et l’innovation à impact social, [l’UQAM] croit en la capacité concertée des acteurs sociaux d’induire des changements afin de pouvoir répondre à des enjeux ponctuels», écrit-elle en introduction de son texte.
La vice-rectrice aborde l’importance que l’UQAM accorde à ses partenariats et à la coconstruction des savoirs. Elle souligne également la position de l’Université «au centre de la ville de l’avenir» et son partenariat avec le Quartier de l’innovation «pour penser et créer un quartier urbain qui tire parti des nouvelles technologies et des principes de l’urbanisme durable, tout en misant sur les innovations et l’entrepreneuriat sociaux afin d’améliorer la qualité de vie des résidents».
Catherine Mounier présente aussi HumanIA, un réseau de chercheurs de différents horizons qui se penchent sur les enjeux sociaux de l’intelligence artificielle. HumanIA est d’ailleurs une des quatre innovations abordées dans la section «Université du Québec à Montréal. 50 ans d’innovation à impact social». Cette section traite aussi des recherches menées par l’UQAM et des avancées permises par ses chercheurs dans les domaines de l’agriculture urbaine, du transport intelligent et de la forêt urbaine.
Comme les autres ouvrages de la série, Innovate Montreal est destiné non seulement à la communauté de chercheurs et d’innovateurs qu’il met en vedette, mais aussi à l’ensemble des chefs d’entreprises et des décideurs avec lesquels il souhaite les mettre en relation. Le livre et sa section sur l’UQAM peuvent également être consultés en ligne.
Source : Actualités UQÀM
←→